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Dominique FOURNIER - Page 3

  • Choisir un disque de chant grégorien... Facile ?

     

    Ce chant qui vient du fond des âges porte avec lui la prière d'hommes et de femmes de générations en générations... C'est un chant dont on vante les bienfaits pour pacifier, pour méditer, que sais-je encore...

    C'est un chant dont le texte est presque tout entier tiré de la bible, et sur ce texte se développe une musique homophone, plus simplement, monodique, c'est à dire chantée par un choeur à l'unisson, choeur d'hommes "ou" choeur de femmes.. Rappelons la très belle expression du Père Jean Claire, maître de choeur à l'abbaye de Solesmes : "Le chant grégorien est un chant qui a fleuri en musique".

     

    Notre propos n'est pas, ici, de refaire l'histoire de ce chant, ni même de la faire. Il s'agit plutôt de vous aider, de vous guider dans un choix de disques, soit pour les offrir, soit pour les écouter, mais surtout vous encourager à faire de belles découvertes...

     

     

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  • Auvers-sur-Oise, une journée mémorable avec Vincent Van Gogh

     

    Un dimanche à la campagne, et quelle campagne ! Quel privilège de mettre ses pas dans ceux de Vincent Van Gogh, l'espace d'une journée, découvrir les sujets de ses dernières toiles, église et champs, maisons et jardins et tant d'autres lieux encore !

     

     

    Choisissez votre saison, puisqu'entre le samedi 2 avril et le mardi 1 novembre 2017. En effet, un magnifique train très design et coloré est prévu pour vous conduire directement à Auvers-sur-Oise. De plus, il est sans supplément avec la carte Navigo...!

    Vous prenez le train à la gare du Nord aux alentours de 9 heures 30 (il faut vérifier l'heure qui est succeptible de changements) et retour prévu en fin d'après midi avec celui de 18 heures 30 en gare d'Auvers sur Oise.

    En route...

     

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  • Ma grand-mère faisait de la dentelle... Je tisse des étoiles dans le bois...

    Quelle relation peut-il y avoir entre la dentelle au fuseau et une porte de bois, me direz-vous ?

    Sans vraiment le savoir, le petit fils rend hommage à sa grand mère...

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  • Meilleurs voeux pour 2017 avec la céramique de Johannes Peters

     

    Je souhaite à toutes et à tous une très belle année 2017, riche en rencontres de toutes sortes.

    L'art, la musique, la poésie seront au rendez-vous des partages de cette nouvelle année.

    Je vais essayer d'être un peu plus prolixe que l'année dernière. L'entrée dans le temps de la retraite, en février facilitera ces longs moments d'écriture nécessaires pour offrir des textes qui se tiennent.

    Donc, mes meilleurs voeux à chacun.

    Merci pour votre amitié et votre fidélité et votre lecture.

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  • Voyager en Andalousie (Grenade - Cordoue - Séville)

    Visiter "l'Alhambra" de Grenade,

    Pour que cette belle aventure ne se transforme pas en mésaventure, voici quelques bons conseils.

     

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  • "CARAMBOLAGES"...

    Un carambolage, ça peut être cela !

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    Mais heureusement, beaucoup d'autres choses... !

     

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  • PSAUMES... Une aventure graphique

     

    Le livre est ouvert, et c'est une joie.

    C'est par ces quelques mots que s'ouvrait la préface de mon livre Psaumes, édité en 2001 aux éditions Socéval. Depuis... Tristesse. Ces éditions ont fermé et ce livre n'est plus disponible après avoir été mis au pilon (plusieurs dizaines d'exemplaires) par les éditions Artège !!

    L'aventure était-elle terminée ? Non.

    J'ai pu récupérer avec beaucoup de difficulté tous les dessins qui le composaient. Ceux-ci dormaient dans des cartons sur une armoire poussiéreuse et auraient certainement terminé un jour ou l'autre à la poubelle au regard du peu d'intérêt que leur portaient les éditions Artège, guère favorables à la création contemporaine.

     

    L'aventure continue.

    Je souhaiterais vous raconter les prémices de ce livre.

    En 2000, les éditions Socéval, par l'intermédiaire du Père Charpentier, principal maître d'oeuvre de ces éditions, me demandent d'envisager l'illustration des quatre couvertures de l'année 2000 pour leur revue Dimanche en paroisse. Je réalisais donc ces quatre couvertures sur le thème des psaumes.

    (Je ne remercierai jamais assez le Père Charpentier d'avoir cru dans ce projet et de m'avoir aidé à le réaliser jusqu'au bout.)

    Je trouvais là une source d'inspiration incroyable. Ainsi, le pied à l'étrier, j'étais parti pour une longue série. Au bout de 50 psaumes... et deux années de travail intensif, je sentais que le filon commençait à s'épuiser. Il fallait faire vite. Avoir une maison d'édition était la chance à saisir, surtout qu'elle ne semblait plus très pérenne. Ce qui devait arriver arriva peu de temps après... Elle ferma et le Père Charpentier fut mis au chômage. Mais le livre était sorti de presse !

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    D'autres peintres avaient, eux aussi, réalisé de magnifiques tableaux sur cette thématique, je pense à Benn ou à Chagall. L'entreprise semblait présomptueuse et soumise à rude critique mais pourquoi ne pas tenter ? 

     

    Certains dessins donneront l'impression d'une grande simplicité, voire d'une lecture au premier degré. D'autres, au contraire, entraînent aux frontières de l'abstrait. Chaque dessin est une surprise.

                                  

     

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    Le livre est ouvert et c'est une prière.

    Le psalmiste traduit dans son langage et avec ses mots toute la richesse de sa propre expérience. Pendant des années, j'ai mis mes pas dans les siens et encore aujourd'hui je reconnais en moi des expériences similaires aux siennes. Faire de ses paroles, nos paroles et de sa prière notre prière. Ainsi au fil du temps je me suis senti interrogé et en même temps conduit à créer une image qui pourrait dire plus que cette phrase qui jaillissait, écrite, là, au milieu du psaume, à inventer ce dessin qui conduirait à provoquer l'oeil et l'esprit, ce dessin qui naîtrait en moi comme une étincelle ; une étincelle provoquée, comme le dit si bien André Chouraqui, par les "150 miroirs de nos révoltes et de nos fragilités, de nos agonies et de nos résurrections."

     

    Ce livre avait été préfacé par Enzo Bianchi, prieur du monastère de Bose en Italie. Sa présence dans ces pages témoignait tout à la fois de l'amitié que nous nous portions depuis quelques années, mais surtout que sa sensibilité profonde avait été touchée par mon écriture picturale sur cette thématique biblique. Il aimait ce travail et lui donnait une reconnaissance.

    Je ne résiste pas à l'idée de vous proposer quelques extraits :

    Les psaumes sont une parole qui, non seulement, doit être écoutée, prononcée, goûtée, mais vue aussi. L'auteur de ces tableaux psalmiques sait voir la Parole et surtout se sait vue d'elle ; il sait que ses yeux la scrutent jusque dans les profondeurs. L'art naît de cette rencontre des regards. (...) Les interprétations chromatiques de Dominique Fournier laissent entrevoir des richesses insoupçonnées et des exégèses inattendues... Comment ne pas voir dans son interprétation du Psaume 2 une évocation de la "Création d'Adam" de Michel Ange à la Chapelle Sixtine... (...)

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    On ne peut alors que remercier l'auteur, qui par "ces tableaux psalmiques" permet à la Parole de poursuivre sa course et de parler aussi le langage des couleurs, ce langage invisible à beaucoup, mais visibles aux artistes.

     

    Je vous propose la lecture de quatre dessins de ces psaumes :

     

     

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     Psaume 136 

    Au bord des fleuves de Babylone 

    nous étions assis et nous pleurions, nous souvenant de Sion ;

    Aux peupliers d'alentour, nous avions pendu  nos harpes

    Et c'est là qu'ils nous demandèrent, nos geôliers, des cantiques

    nos ravisseurs, de la joie : "Chantez-nous, disaient-ils,

    Un cantique de Sion.

    Psaume de l'exil, les hébreux chantent une mélopée qui s'élèvent dans les arbres. L'arbre et la harpe ne font plus qu'un. Le célèbre offertoire "Super flumina" grégorien disperse ses neumes au vent. L'eau s'écoule doucement au pied des arbres. Les troncs noirs et solides ancrent le feuillage pommelé dans une terre bourbeuse. Ciel, terre et végétaux ne font q'un dans ce chant qui s'élève.

     

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    Psaume 106 

    Descendus en mer sur des navires, exerçant leur métier sur l'océan,

    ils ont vu les oeuvres du Seigneur et ses merveilles dans les abîmes.

    Il parle et fait lever la tempête, un vent qui soulève les flots; (...) Dans leur détresse, ils ont crié vers le Seigneur, ils les a délivrés de leurs angoisses ramenant la tempête au silence.

     

    Magnifique psaume historique. On retrouvera des harmoniques de ce psaume dans le passage de la tempête apaisée dans les évangiles (Mc 4, 31-41). On peut aussi penser au passage du déluge et de Noé... Beaucoup de symboles dans ce dessin.

    La main qui est dans la mandorle est la main de Dieu touchant le haut d'une vague et qui commande à la mer. L'arc en ciel à gauche devient horizontal à droite pour exprimer le silence et l'apaisement ce que l'on retrouvera aussi avec les vagues (partie droite) et le flot plus calme (partie gauche - ces deux parties s'opposent dans le dessin)... Le navire lové dans une vague tient bon. L'ancre lui permettra d'arriver à bon port.

     

     

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    Psaume 93

    Qui se lèvera pour moi contre les méchants, qui siégera pour moi face aux malfaisants ? Si le Seigneur ne me venait en aide, j'habiterai bientôt le pays du silence.

    Quand je dis "Mon pied trébuche", ton amour, Seigneur, me soutient. Dans l'excès des soucis qui m'envahissent, tes consolations délectent mon âme.

     

     

    Présence Dieu dans les fenêtres d'une vie ou d'une nuit qui semble bien sombre. Dieu se cache et ne se dévoile pas complètement, ainsi les lettres qui composent son nom n'apparaissent-elles pas en complète lumière. Par ailleurs ces failles qui strient le dessin comportent elles aussi une pointe de couleur à leur extrême limite... C'est un dessin de confiance.

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    Psaume 117

    Donne, Seigneur, donne le salut ! Donne, Seigneur, donne la victoire !

    Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur ! Nous vous bénissons de la maison du Seigneur ! 

    Le Seigneur est Dieu, il nous illumine. Rameaux en main, formez la haie jusqu'à l'autel.

    Rendez grâce au Seigneur, car il est bon,

    éternel est son amour !

    Ce dessin met en résonance à la fois ce passage du psaume où il est dit que les rameaux sont agités dans la liesse pour rendre grâce mais aussi un rappel du passage où Jésus rentre à Jérusalem monté sur un âne, acclamé par ses fidèles. Les cercles concentriques expriment cette rumeur qui monte, s'amplifie et se répand.

    La porte est haute... Il s'agit de monter vers Jérusalem, la ville sainte.

    Dans la porte, on peut lire en hébreu : Car éternel est son amour.

     

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    Chaque dessin a son histoire, ses symboles... et ne se laisse pas découvrir immédiatement.

     

     

    Aujourd'hui, je propose chaque dessin encadré au prix de 90 euros encadré.

    Réalisé aux crayons de couleur, la taille du dessin est de 15cm x 15cm.

    (Taille encadrée avec sa marie-louise 25,5cm x 25,5cm)

    Prendre contact par mail : domfou@yahoo.fr

    Merci

     

     

     

  • Jean Pierre PINCEMIN (1944 - 2005)

    Pincemin 1944-2005.jpgJean Pierre PINCEMIN (1944-2005)

    Jean Pierre Pincemin est décédé jeune à la suite d'un accident pulmonaire. Il n'avait que 61 ans. Quelle trajectoire rapide entre le 7 avril 1944 et le 17 mai 2005. Il n'avait guère d'affection particulière pour l'école, sans doute l'aurait-il préférée buissonnière. Sa formation le conduira vers l'industrie mécanique de précision, il sera tourneur. Comme François Dilasser, mais étant d'origine d'origine parisienne, il "sèche" les cours le vendredi pour s'en aller à la découverte du musée du Louvre qu'il fréquentera assidûment 

    Au sortir de l'adolescence, il voulait être critique d'art. Mais c'est la rencontre avec le galeriste Jean Fournier (aucune parenté avec moi!), qui avait une petite maison proche de celle de ses parents qui l'encouragea dans l'idée qu'il pouvait devenir peintre. Pincemin est un peintre autodidacte qui se nourrit de toutes les tendances qui fleurissent dans les années 60.

     (Voir album Photos en marge du Blog)

    Premières expositions à partir de 1968.

    De 1968 à 1973, il se lance dans les "carrés collés" : la toile est plongée dans des bains de teinture, découpée et assemblée en figures géométriques irrégulières, carrées ou rectangulaires.

     

    Il cherche et trouve sa voie par de rigoureuses expérimentations, il ne faut pas oublier que c'est le début du minimalisme aux États-Unis, tandis qu'en France ce sont les prémices du groupe Supports-Surfaces auquel il participera à partir de 1971, mais qu'il quittera pour des raisons politiques. Claude Viallat, Acrylique sur bâche rayée, 2001..jpg

     

     

     

     

     

     

    Claude Viallat, Acrylique sur bâche rayée, 2001.

     

    Ce mouvement affirme la réalité physique du tableau, commencée par Matisse avec ses papiers découpés, poursuivie par la nouvelle abstraction aux Etats-Unis, et en France par Simon Hantaï ou Claude Viallat.

    Simon Hantaï Tabulas 1972.jpg                                           Simon Hantaï Tabulas 1972

    A la fin des années 1990, Pincemin avait décidé de "tout balayer et tout assimiler", mélangeant de plus en plus les genres, les styles, les supports, les techniques. Il a exécuté des sculptures polychromes à l'aide de morceaux de bois peint,

    Il s'était également mis à peindre des sujets religieux, des scènes de genre et des portraits, car il aimait travailler par série pour pousser au plus loin les variations possibles sur un même thème. Il n'hésitait pas à revenir sur des séries après quelques années.

     

    Il a gardé l’esprit d’une ouverture à de nouveaux possibles de la peinture, l’esprit d’invention toujours en alerte. Il était devenu le spécialiste le plus aventureux des techniques dites mixtes. Pour cet artiste électique, la distinction entre figuratif et non figuratif n'avait ni sens, ni importance.

     







    Je ne peux que vous inviter à aller regarder le film (15') de Claude Mossessian dont voici le lien :

    https://vimeo.com/10520679

    Jean Pierre PINCEMIN

    Un film de Claude Mossessian
    © Claude Mossessian

    Ateliers
    Entretien réalisé par Gilles Tissot
    Eté 1991

    Version restaurée à l'occasion de la rétrospective Jean-Pierre PINCEMIN au Musée d'Art Moderne de Céret du 26 juin au 10 octobre 2010


     



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  • Les Îles Sanguinaires... le film

    Bonjour à tous.
     
    Prenez 6 minutes, guère plus, pour regarder ce film sur les Îles sanguinaires que Jacques Burtin a eu la gentillesse de monter. Imaginez-vous en Corse face à ces îles durant une journée de beau soleil...
     
    Voici le lien pour le visionner.        https://vimeo.com/144876600
     
    CONSEILS pour une lecture optimale du film :
     
    1. Mettre en PLEIN ECRAN en cliquant sur le symbole des quatre petites flèches en bas à droite de l'écran Vimeo;
    2. Le film est en HAUTE DEFINITION. S'il y a des interruptions de son ou d'image, c'est soit que votre ordinateur ne lit pas la haute définition, soit que votre débit Internet est (temporairement ou en permanence) trop faible. Il faut alors ôter l'option "Haute Définition" en cliquant sur les lettres "HD" (à côté des quatre petites flèches). Le film peut alors être vu en définition courante, moins bonne mais acceptable.
     
    Bon film.
    Dominique