Au début du mois de février, je vous avais proposé quatre panneaux correspondants à quatre mouvements sur les huit (les mouvements 1, 2, 3 et 7) du Quatuor de la fin du Temps d'Olivier Messiaen.
Aujourd'hui, l'œuvre est achevée. La période de confinement m'aura permis de la terminer plus rapidement que cela n'était prévu initialement. Je vous propose donc une nouvelle lecture de cet ensemble.
Vous trouverez ainsi chaque mouvement avec des explications... des photos de leur transcription, des dessins préparatoires, mais aussi la musique de chaque mouvement pour une audition plus confortable. ( Seul le mouvement 5 n'a pu être intégré. La taille du fichier MP3 étant supérieure à celle acceptée par ce site.)
La version proposée est celle du Trio Wanderer et Pascal Moraguès chez Harmonia Mundi.
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(Merci à Jacques Burtin pour l'attentive relecture de ces textes.)
Mes amis le savent : la musique a toujours tenu une grande place dans ma vie.
Il y a eu le chant grégorien pratiqué quotidiennement pendant des années et son étude dans les manuscrits les plus anciens. Pendant cette période est venue s'adjoindre pour des raisons diverses et peut-être providentielles, la kora, cette belle harpe sénégalaise à 21 cordes. (Elle est toujours là, dans le salon, prête et accordée pour une ritournelle.)
Plus tard, grâce à La Procure et à mes responsabilités au rayon "Musiques", il m'a été donné de côtoyer pendant vingt ans la musique sacrée par le disque et ce pour mon plus grand bonheur. De découvertes en découvertes : conseiller une clientèle, choisir des disques pour un rayon, rencontrer des représentants de grands et de petits labels...
Je ne suis pas musicien au sens où on peut l'entendre d'un pianiste ou d'un violoniste. Je me considère comme un mélomane (juste un peu averti, diront certains).
Musique et Arts plastiques au cœur d'une vie. De là, un pas devait être franchi : celui de leur rencontre d'une manière plus intime.
Voilà pourquoi je me suis attaché à transcrire ou retranscrire certaines œuvres entendues. Les faire basculer d'un monde dans l'autre. De la dimension musicale vers la dimension "plastique". Cela a été l'une de mes recherches les plus fructueuses au cours de ces années.
Il y a eu beaucoup d'essais, et beaucoup de ratages! mais il fallait en passer par là, afin qu'en dépit de toutes ces scories, je sois un peu fier de deux expériences plus réussies.
La première : La transcription des Variations Goldberg de J.-S. Bach devenues Variations Dominique, trente-deux encres de Chine sur Velin d'Arches, sans parler du film que Jean Paul Cayeux a réalisé par la suite. C'était il y a 28 ans déjà.
Variations Dominique, Variation 6
Encre de Chine, 34cm x 25cm
La seconde, celle vécue, aujourd'hui, avec le Quatuor pour la fin du Temps, d'Olivier Messiaen.
J'ai délaissé, dans cette nouvelle expérience, le pinceau agile des Variations pour un matériau tout autre : le carton.
Découper dans du carton au scalpel (*1, voir note en bas de page), pendant des heures, après avoir écouté, ou tout en écoutant, ce quatuor en fond sonore.
La partition est difficile, l'oeuvre l'est tout autant. Mais cette écoute quasi quotidienne pendant des mois a porté ses fruits. J'ai appris à aimer cette musique dans ses moindres finesses.
J'ai entendu les trilles des oiseaux dans les arbres (mvt 1), la giboulée et l'orage (mvt 4) par- dessus les barbelés...
J'ai vu des arcs-en-ciel (mvt 7) et des étoiles et puis enfin j'ai cherché Dieu, encore... ! (mvts 5 et 8).
Les vibrations, les silences, les accords...
Lorsque Messiaen parle de sa musique, il la pense et la voit aussi en couleurs, telle suite d'accords pouvant être pensée orange ou bleue... verte ou mauve !
Allons plus loin. Pourquoi ne peut-on pas imaginer percevoir chaque mouvement dans l'espace, en deux ou trois dimensions.
Je pense à Marcel Proust qui, lors de sa première écoute de la sonate de Vinteuil, écrivait :
"Sans doute les notes que nous entendons alors, tendent déjà, selon leur hauteur et leur quantité, à couvrir devant nos yeux des surfaces de dimensions variées, à tracer des arabesques, à nous donner des sensations de largeur, de ténuité, de stabilité, de caprice. Mais les notes sont évanouies avant que ces sensations soient assez formées en nous pour ne pas être submergées par celles qu'éveillent déjà les notes suivantes ou même simultanées." (...)
"Il s'en représentait l'étendue, les groupements symétriques, la graphie, la valeur expressive ; il avait devant cette chose qui n'est plus de la musique pure, qui est du dessin, de l'architecture, de la pensée, et qui permet de se rappeler la musique. Cette fois il avait distingué nettement une phrase s'élevant pendant quelques instants au dessus des ondes sonores. Elle lui avait proposé aussitôt des voluptés particulières, dont il n'avait jamais eu l'idée avant de l'entendre, dont il sentait que rien autre qu'elle ne pourrait les lui faire connaître, et il avait éprouvé pour elle un amour inconnu...."
"À la recherche du temps perdu" Du côté de Chez Swann, page 202 et 203
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Rappelons brièvement l'histoire si singulière de ce quatuor :
Cette oeuvre(*2) a été écrite en 1940, lorsqu'Olivier Messiaen, âgé de 32 ans, était prisonnier au Stalag VIII-A, à Görlitz, situé sur la frontière actuelle germano-polonaise et elle fut jouée pour la première fois le 15 janvier 1941, par Jean Le Boulaire au violon, Henri Akoka, à la clarinette, Etienne Pasquier au violoncelle et Olivier Messiaen au piano.
Lors de cette première, les quatre-cents prisonniers de ce camp entendirent une musique vraiment "inouïe", jouée sur des instruments un peu en mauvais état... Une musique inspirée par l'Apocalypse de Saint-Jean et composée en hommage à l'Ange annonciateur de la fin des temps.
Je ne sais quelles impressions ont pu ressentir ces centaines de prisonniers à l'écoute de cette musique si moderne et si spirituelle : un sentiment partagé entre émerveillement, étonnement, surprise, incompréhension ou peut-être même rejet ?
L'œuvre se compose de huit mouvements :
s Vocalise, pour l'Ange qui annonce la fin du temps.
s Abîme des oiseaux.
s Intermède.
s Louange à l'Éternité de Jésus.
s Danse de la fureur, pour les sept trompettes.
s Fouillis d'arcs-en-ciel, pour l'Ange qui annonce la fin du temps.
s Louange à l'Immortalité de Jésus.
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"Liturgie de cristal" (1er mvt)
Les quatre instruments jouent ensemble.
"Entre trois et quatre heures du matin, le réveil des oiseaux. Un merle ou un rossignol soliste improvise, entouré de poussières sonores, d'un halo de trilles perdus très haut dans les arbres. Transposez cela sur le plan religieux : vous aurez le silence harmonieux du ciel"
O. Messiaen
1er mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
Liturgie. Que représentait ce mot "Liturgie" dans l'esprit d' O. Messiaen ? Je me suis posé la question. Faut-il y voir un parallèle au très beau texte de "la Messe sur le monde" écrit par Teilhard de Chardin ? Une liturgie de l'intériorité, une liturgie de contemplation. Peut-être...
On pourrait croire que les instruments jouent chacun de leur côté. En fait, non, ils entrent dans un dialogue subtil auquel notre écoute est invitée.
J'ai cherché à transcrire cela par une élévation du regard : en partant des accords du piano, les plans sonores s'étagent, la mélodie monte et se décante.
Et les oiseaux chantent dans les arbres...
L'arbre devient soleil,l'arbre devient nuage.
Dans une grande transparence, on s'élève vers le Haut par une échelle. Echelle de Jacob sur laquelle montaient et descendaient les anges.
Enfin, au-delà des barbelés, il y a la liberté.
La prédelle devient le triphorium et le vitrail d'une cathédrale pour intérioriser cette liturgie de silence.
"Vocalise de l'Ange qui annonce la fin du Temps" (2ème Mvt)
Les quatre instruments jouent ensemble.
"La première et la troisième partie (très courtes) évoquent la puissance de cet ange fort (...). Au piano, cascades douces d'accords bleu-orange entourant de leur carillon lointain la mélopée quasi plain-chantesque des violon et violoncelle."
O. Messiaen
2ème mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
On entre dans le vif du sujet avec ce mouvement.
Le piano en ponctue le déroulement par ces accords répétés.
On sait combien le chant grégorien était apprécié d'Olivier Messiaen, cette longue mélopée à l'unisson entre le violon et le violoncelle apparaît comme un long jubilus grégorien : C'est la vocalise de l'Ange !
(Quelques neumes disséminés dans les entrelacs de fumée de cet encensoir qui se balance au gré de la mélodie. Se laisser doucement bercer par ce mouvement qui va de droite à gauche.)
Dans la prédelle, se découpe un Alleluia enchâssé dans une mélodie grégorienne.
"Abîme des oiseaux" (3ème mvt)
Clarinette.
"Clarinette seule. L'abîme, c'est le Temps, avec ses tristesses, ses lassitudes. Les oiseaux, c'est le contraire du Temps ; c'est notre désir de lumière, d'étoiles, d'arcs-en-ciel et de jubilantes vocalises ! "
O. Messiaen
3ème mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
Ce solo de clarinette m'apparaît comme une immense verticale de liberté qui cherche à se glisser dans l'interstice que lui laisse l'étroitesse de l'enfermement (ici, le camp). Une part d'éternité se glisse entre le Temps qui file et le Temps qui se fige.(Importance du dernier fa dièse symbolisé par ce triangle taillé dans l'albâtre...)
Au creux de nos lassitudes, jaillit le chant de l'oiseau, une source musicale.
Le contraste entre le lent et le rapide, le piano et le forte.... La musique s'échappe au-delà du camp.
Dans la prédelle, trois oiseaux volent et passent leur chemin.
"Intermède" (4ème mvt)
Violon, clarinette, violoncelle
"Scherzo, de caractère plus extérieur que les autres mouvements, mais rattaché à eux, cependant, par quelques "rappels" mélodiques."
O. Messiaen
4ème mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
Un mouvement rapide, comme une fulgurance, ponctué par les trilles d'un oiseau perché sur la clarinette (petits triangles). Il fallait bien cette densité d'écriture pour rendre cette fugacité.
Elle s'achève par une petite pirouette (l'oiseau vient-il de s'envoler ?) pour nous faire pénétrer sous le porche de la grande méditation du mouvement qui va suivre.
Dans la prédelle, je rends hommage aux créateurs de l'œuvre : sont inscrits les initiales de chacun des musiciens EP / JLB / HA / OM et la date de création de l'œuvre.
"Louange à l'Éternité de Jésus" (5ème mvt)
Piano et violoncelle
"Jésus est ici considéré en tant que Verbe. Une grande phrase, infiniment lente au violoncelle, magnifie avec amour et révérence l'éternité de ce Verbe puissant et doux, "dont les années ne s'épuiseront point". Majestueusement, la mélodie s'étale, en une sorte de lointain tendre et souverain."
O. Messiaen
Le mouvement le plus long, le plus méditatif. Qu'ajouter de plus à ce que pouvait écrire Messiaen en exergue à ce mouvement.
La mélodie se brode autour d'un axe horizontal, vu comme le fil d'une trame... mais en même temps s'élève sereinement dans la nue, avant de disparaître, non plus à nos yeux comme une Ascension, montée vers le ciel dans l'Éternité... mais à nos oreilles.
Dans la prédelle : La mélodie ressemble à ces vibrations à la surface d'une eau tranquille créées par le lancer de petits cailloux (ici, quatre galets de marbre rapportés de l'Île de Paros) et qui finissent par s'estomper dans le silence. Ils sont aussi en dialogue avec les nuées qui bordent tout le panneau.
"Danse de la fureur, pour les sept trompettes" (6ème mvt)
Les quatre instruments jouent ensemble.
"Rythmiquement, le morceau le plus caractéristique de la série. Les quatre instruments à l'unisson affectent des allures de gongs et trompettes . (...) Des rythmes augmentés ou diminués, des rythmes non rétrogradables. Musique de pierre, formidable granit sonore ; irrésistible mouvement d'acier, d'énormes blocs de fureur pourpre..."
O. Messiaen
6ème mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
Un de mes mouvements préférés. Les quatre instruments jouent à l'unisson une mélodie sur des rythmes complexes qui appartiennent à l'univers musical si particulier de Messiaen.
Les sept trompettes perçues comme autant de disques de feu, qui dansent, comme autant de soleils ou de planètes lancés dans une course effrénée et mortifère.
Les pavillons de ces trompettes annonceraient-ils seulement des malheurs à un monde, le nôtre, à la dérive ; peut-être, mais sans oublier qu'un jour viendra la certitude des prémices d'un ciel nouveau et d'une terre nouvelle.
Dans la prédelle se poursuit cette danse endiablée...
"Fouillis d'arcs-en-ciel, pour l'Ange qui annonce la fin du Temps"
(7ème mvt)
Les quatre instruments jouent ensemble.
"J'entends et vois accords et mélodies classés, couleurs et formes connues". Et, plus loin : "Un tournoiement, une compénétration giratoire de sons et couleurs surhumains. Ces épées de feu, ces coulées de lave bleu-orange.... Voilà les arcs-en-ciel, ces brusques étoiles : voilà le fouillis, voilà les arcs-en-ciel !"
O. Messiaen
7ème mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
Premier panneau réalisé, c'est celui qui fut à l'initiative de tout ce travail. J'aimais particulièrement le titre poétique que lui avait donné Messiaen.
Là aussi, rien ne va de soi. L'ambiance dramatique me paraît angoissante, digne d'une bande-son d'un film à suspense, mais de là surgissent des fulgurances de lumière. C'est un feu d'artifice de lumières.
Dans ce tourbillon de nuées mouvementées, les éclairs strient l'espace. Ils s'appellent et se répondent comme autant de ponts dans ce maelström musical. Le Temps semble se suspendre parfois durant quelques secondes, avant de reprendre sa ronde en une course endiablée ... Les arpèges courent sur le piano, les arcs-en-ciel embrassent l'immensité... Oui, feux d'artifices sur les grandes eaux de l'Apocalypse...
La prédelle dessine une terre, symbolisée par la double rangée de quatre palmettes plantées, comme autant d'arbres en devenir.
"Louange à l'Immortalité de Jésus" (8ème mvt)
Piano et violon
"Large solo de violon faisant pendant au solo de violoncelle du 5ème mouvement. Pourquoi cette 2ème louange ? Elle s'adresse plus spécialement au second aspect de Jésus, à Jésus-Homme, au Verbe fait chair, ressuscité immortel pour nous communiquer sa vie. Elle est tout amour. (...) "
O. Messiaen
8ème mouvement Trio Wanderer et Pascal Moraguès - HM
Après tant de violences, ce dernier mouvement est une nouvelle invitation à la contemplation, au repos, à la méditation. Messiaen l'a voulu comme un parallèle au cinquième mouvement, mais, ici le violon a remplacé le violoncelle. Gardons en mémoire l'Ascension de ce panneau 5.
J'ai ressenti une atmosphère plus fluide et mouvante. Impressionnisme. Tel un lâcher de "soleils-étoiles" dans l'évanescence et l'intemporalité... Nous avions des soleils guerriers sur le panneau 6, voici des soleils de joie et de paix.
"Sa lente montée vers l'extrême-aigu, c'est l'ascension de l'homme vers son Dieu (...) "
La prédelle reprend le signe IHS, signe christique par excellence attaché plus particulièrement à ce panneau ; la date d'achèvement : 20 avril 2020, ensuite j'ai osé glisser discrètement le dessin d'un virus Covid 19 en mémoire de la période de réalisation de ce dernier panneau et enfin ma signature...
Pour clore cette page(*3), j'aimerais reprendre avec humilité ces mots du compositeur et les faire miens :
"Et je répète encore ce que j'ai dit plus haut : "tout ceci reste essai et balbutiement, si l'on songe à la grandeur écrasante du sujet !" (O.Messiaen)
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*1)Je n'ai pas encore réussi à contacter une usine de carton. Ces cartons proviennent donc d'emballages prêts à être jeter. Chaque panneau est travaillé d'une seule pièce. Aucun élément ajouté ici ou là. Cela ressemble à la taille directe du sculpteur dans le marbre ou dans le bois.
*2) Je signale ce livre en français :
J'en ai pris connaissance, il y a quelques jours seulement. J'ai hâte de me le procurer. En mars dernier, une amie m'avait prêté sa version originale en anglais :
For the End of Time
The story of the Messiaen Quartet de Rebecca RISCHIN
Cornell University Press, Ithaca, New York. 2003
*3)Il n'est pas prévu d'exposition de l'ensemble de cette oeuvre actuellement. Aussi je reste ouvert à toutes propositions que l'on me fera. Laissons passer les temps actuels, regardons demain, vers des temps meilleurs.
Commentaires
Cher Dominique, grand merci pour ce moment d'approfondissement et de méditation de ce Quatuor qui reste hors du temps... En attendant la joie d'entendre cette oeuvre entourée de tes panneaux, je vais envoyer ton blog à des amis, en espérant qu'il vont te contacter.
Je t'embrasse, ainsi que Françoise, Carolyn
Toujours admirative de ce travail si profond à la fois de l'esprit,de l'oreille et des doigts….Cela me laisse réveuse!...….Je vais devoir ré écouter O.Messian!
Bises à toi et Françoise
Cela a l’air très passionnant et très profondément recherché. Il me faudra du temps pour étudier ces œuvres plastiques comme elles le méritent. Et la passion de l’auteur pour cette œuvre est très impressionnante ainsi que la richesse de sa créativité pleine de symboles. (...)
P. Jean-Rodolphe
Merci, cher Dominique, de m'associer à ce partage avec vos amis. Je suis impressionnée par ce travail, par la somme d'heures d'écoute, de méditation, de concentration etc...
Comme vous, tout sujet autour de la musique me passionne… je ne suis pas non plus musicienne au sens où on l'entend, mais j'aime et je goûte pleinement la musique, surtout celle de Bach, comme vous le savez.
Merci encore, je vous embrasse.
Sr Marie Bénédicte
Merci mille fois cher Dominique de nous offrir une fois de plus la contemplation de ton travail...magnifique et de nous nourrir de belles lectures
Amities Pascale
J'ai mis du temps à réagir car K.O. devant cette merveille, que j'ai contemplée et que j'ai voulu re-regarder en lien avec la musique de Messiaen, dans laquelle il faut entrer.
Je suis ébloui par ton travail et par l'adéquation avec le sentiment que suscite chaque morceau correspondant de l'oeuvre musicale.
Il faut que tu exposes cela.
Vive le confinement, qui t'aura permis, tout comme l'enfermement avait donné lieu au Quatuor) de créer.
Chaleureuses amitiés à tous deux.
Encore une fois mille bravos pour ces réalisations tout à fait remarquables à la plastique musicale !
Quelle créativité engendrée par la musique si particulière d’Olivier Messiaen écrite aussi en confinement, l’expression pour lui comme pour toi, d’une vie intérieure nourrie.
Quand nous serons sortis de cette période troublée, une belle expo en perspective !
Avec toute mon amitié, sans oublier Francoise.
Martine