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La vieille année s'en est allée... Accueillons la nouvelle avec joie ...

    Cher(e)s ami(e)s,

       "La vieille année s'en est allée..." ,  J.-S. Bach clôturait son année musicale par ce très beau choral pour orgue.

      Beaucoup connaissent mon amour pour cet instrument, 

     Voici l'occasion rêvée de vous faire découvrir deux chorals du Cantor de Leipzig, pour ouvrir et clore cette lettre !

 


podcastDas alte Jahr vergangen ist BWV 614   

                           La vieille année s'en est allée BWV 614

                           (Michel Chapuis jouait le magnifique orgue de l'église de Notre-Sauveur de Copenhague.)

 

     Vos vœux commencent à arriver dans la boîte aux lettres, quelle joie de vous lire. Nous n'oublions pas, bien sûr, les peines qui ont parsemé cette année et que vous nous avez partagées avec délicatesse.

     Cette année, je cède, moi aussi, à la tentation d'un courrier-internet... c'est perdre malheureusement en personnalisation, mais c'est aussi rejoindre plus facilement nos amis aux quatre coins du monde.

      Donc, très belle année 2019 à tous.

                                    Photo prise du sommet de notre immeuble : Le feu d'artifice du 14 juillet 2018  !

 

     Voici une deuxième année de retraite qui s'achève ; or, pour tout vous avouer, mieux qu'elle n'avait commencé. En effet, une de mes deux caisses de retraite m'avait tout simplement crée informatiquement une fausse année de cotisation en 1963 ! Donc, pendant toute l'année 2017, elles se sont renvoyées la balle en se demandant qui était l'auteur de cette erreur, gelant bien évidemment tous les paiements... Impossible de joindre quiconque, à croire que les bureaux de la CNAV et autre Cavimac s'étaient vidés totalement de leur personnel. Il fallut l'intervention habile et rondement menée de la médiatrice des droits à la mairie de mon arrondissement, au bout de onze mois, pour activer enfin la procédure de régularisation. En février 2018, je voyais enfin le bout du tunnel....

 

                           

     Ils avaient vingt ans.... ils en ont soixante et plus... à la mi-janvier, et, nous nous retrouvions pour la première fois entre anciennes et anciens de notre promotion d'Estienne. C'est le décès de l'un des nôtres qui a mobilisé les troupes pour que nous envisagions cette rencontre inédite. Certains se sont reconnus facilement, d'autres avaient bien changé... Souvenirs, souvenirs... Que de parcours étonnants après tant d'années... Au final : une belle soirée !

Blog1.jpg En 1976...                                blog.jpg en 2018

 Y a-t-il vraiment une différence ?

                              

 

     Mi-avril, en route en amoureux pour la Burj Khalifa de Dubaï et le Louvre d'Abou Dhabi. Plus que de longs discours sur l'immensité de ces villes, je vous renvoie à mon article sur le blog.

 http://dominiquefournier.hautetfort.com/archive/2018/04/23/dubai-abu-dhabi-une-experience-de-la-verticalite-6045846.html

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         À la veille de notre retour, un coup de fil de Paris pour nous apprendre que le papa de Françoise venait d'entrer à l'hôpital. Suivent alors deux mois de visites presque quotidiennes qui, malheureusement, s'achèvent par son décès le 17 juin. Il avait 87 ans. Nous sommes allés en famille répandre ses cendres dans son village natal dans les Vosges en septembre. Un moment chargé d'émotions, vous vous en doutez.

 

                           

 

Deux mois plus tard, presque jour pour jour, départ vers le ciel de notre cher Père Dominique Catta, moine de l'abbaye de Keur Moussa au Sénégal, âgé de 92 ans. Notre amitié de près de quarante ans s'établit à présent dans une nouvelle relation. Que ces airs de kora composés pour cette magnifique harpe à 21 cordes en témoignent. J'essaie de redonner vie à ces morceaux presque tous les jours dans le silence de l'appartement. Nos immeubles imposent des instruments délicats !

http://dominiquefournier.hautetfort.com/archive/2018/09/01/pere-dominique-catta-moine-de-keur-moussa-6076545.html

 

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Banèhu lèn, première page de la Suite n°1, de la main du Père Catta.

                             

 

     Nous ne souhaitions pas achever l'année du centenaire de la Grande Guerre sans nous rendre sur quelques lieux marquants de ce conflit. Faire un pèlerinage auprès des soldats de nos familles qui ont donné leur vie pour la patrie nous semblait indispensable ( Je pense plus particulièrement à mon grand oncle Lucien Guillot +18 juillet 1918, et à son cousin Pierre Charles Batisse +5 mai 1917, disparu à Braye en Laonnois).

     Au cours du mois d'août, nous avons donc loué une voiture à Charleville-Mézières pour une petite semaine. Verdun, Sedan... le fort de Vaux et surtout les collines des Éparges. Ce dernier lieu, connu par l'extraordinaire récit-journal rédigé par M. Genevoix dans son livre : "Ceux de 14". Je n'ai pu m'empêcher de le lire au retour. Ce furent, je l'avoue, de longues semaines de lecture, avec ce gros livre de plus de mille pages, invité à partager pendant neuf mois, le quotidien des soldats dans les tranchées. Virtuosité d'écriture dans le récit des combats, sans parler des longs moments de déplacements et de veilles.

Les Eparges (1).JPG

     Les collines que nous avons arpentées montrent encore de tous côtés les cicatrices d'une terre retournée, comment ne pas être impressionné par la taille des cratères creusés par les déflagrations des mines et des obus. La solitude et le silence ressentis planent aujourd'hui sur ces lieux et contribuent à créer une véritable atmosphère de recueillement. Enfin, une douce verdure a remplacé cette boue collante qui obsédait ces soldats de jour comme de nuit.

 

Les Eparges (12).JPGDans les sous-bois retirés, il faut enfin se rendre sur le lieux de la nécropole où, en 1991, furent retrouvées les dépouilles d'Alain-Fournier et de ses camarades. 

                 Les Eparges (17).JPG  Tombe d'Alain-Fournier dans le cimetière de Saint-Remy-la-Calonne.

 

 

Croyez-moi, on ne sort pas indemne d'une telle marche.

 

Soit dit en passant, visitez aussi Charleville-Mézières. Très jolie petite ville, qui a, en particulier, vu naître Rimbaud. Beaucoup de lieux restent imprégnés de sa présence. À la lecture de la biographie de P. Petitfils, vous comprendrez pourquoi il s'est arrêté d'écrire de la poésie à 20 ans ! Invitation, dès lors, à relire les Illuminations ou une Saison en Enfer !

 

                           

     Se refuser à ce que la vie de retraité soit une vie pépère... -et dire que certains osent avouer de l'ennui- m'est devenu un maître-mot. Ainsi, et sans trop le vouloir, je me suis retrouvé président du conseil syndical de ma copropriété ; président, certes, mais heureusement bien secondé, car la tâche est lourde ou plutôt prenante. Une petite centaine de copropriétaires, chacun avec ses problèmes du moment...

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 Cette photo, que j'ai prise à Paris le jour de la fête de Ganesh en 2018, symbolise assez bien cette fraternité que l'on voit régner au sein de la copropriété. 

Qui n'a pas eu une fuite d'eau dans sa cuisine à vingt heures ou l'ascenseur qui tombe en panne, quand ce ne sont pas les services des poubelles qui oublient de passer, ou la porte des garages qui ne ferme plus. Du premier au onzième étage, pas un jour sans un (petit) souci. Ah ! Les syndics, de moins en moins réactifs, et de ceux qui vous oublient facilement après vous avoir fait les yeux doux ! Avant tout, s'investir dans l'idée que cet acte bénévole, car il l'est, est d'abord relationnel pour que s'installe une réelle concorde et un mieux-vivre entre les différents voisins. On aimerait de la relève, mais pour l'instant, elle ne pointe pas à l'horizon.

 

                               

 

Heureusement, il reste encore un peu de temps pour quelques hobbies... Avec Françoise, nous poursuivons tranquillement notre travail de relevé de plaques de Paris les jours de beau temps. Vous savez, celles du genre : Ici est mort Baudelaire, ou Ici est tombé N. N. dans les combats de la Libération. Fleurus, 27 rue de 75006.JPGIl suffit de lever la tête ! Après avoir arpenté "toutes" les rues de Paris, nous atteignons le nombre de plus de 2500. Il y a quand même 20 arrondissements (plus de 200 plaques dans le 6ème arr.), plus de 5000 rues et quelques kilomètres! Mais nous touchons au but !

                                             27 rue de Fleurus 75006

 

 

Et les jours de pluies, me direz-vous ? La lecture, pour ne pas oublier que la librairie La Procure, pendant vingt ans, m'en a donné le goût. Pour cette année, presque tout les ouvrages de David Foenkinos, avec des coups de coeur pour les souvenirs et Charlotte, et sept ou huit de Jean Paul Dubois avec sur le haut du panier : Le cas Sneijer et La succession. Quand on aime, on ne compte pas... Et en ce moment, la découverte de l'œuvre d'Annie Ernaux, dont le style m'enchante. 

 

... Et quelques heures pour l'activité artistique. L'acquisition, en février dernier, d'un studio clair et lumineux dans notre copropriété nous offre à présent la possibilité d'un atelier où chacun s'exprime à loisir, Françoise avec ses coussins... et moi-même avec le dessin,

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le travail du carton20181203_113944.jpg et la fabrication d'objets en papier mâché...  

 

 

 

         Boîte chinoise

 

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DSC01081.JPGAbat-jours.

 

 

 

             Série de coupes

 

 

 

Actuellement, un long travail sur le thème de La Forêt Vierge est en cours, voici quatre des seize panneaux prévus, (format 50cm x 50cm).

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Point de départ  : ces petits dessins (3cm x 3cm), pas loin d'une trentaine, sont à l'origine de ce travail.

 

 

  

 (Le carton dans ces dimensions et cette épaisseur étant difficile à trouver, je travaille en fonction de mes récupérations sur les poubelles de Paris !!! Mais en cherchant, on finit toujours par trouver.) 

Y aura-t-il une exposition en 2019 ? Il est encore un peu tôt pour le dire.

Ces 16 panneaux seront réunis dans un cadre de 2m x2m.

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Ouvrons nos portes à la nouvelle année !

Que la joie soit en vous !


podcastIn dir ist Freude BWV 615           En toi est la joie BWV 615

    (Michel Chapuis jouait le magnifique orgue de l'église de Notre-Sauveur de Copenhague.)

 

Notre amitié vous accompagne.

Dominique et Françoise

 

                                        

Commentaires

  • Quelle année riche en découvertes, émotions, relations...et chagrin aussi. La vie quoi ! Merci Dominique de nous partager tout cela et bonne année à tous les deux !
    Pascale

  • Merci Dominique pour ce compte rendu ! C'est toujours très intéressant de te lire. A propos de ton travail du carton, connais tu les sculptures d'Eva Jospin ? Je ne les ai jamais vues en vrai mais je les trouve déjà époustouflantes en image. Bonne année à vous deux ! Virginie

  • Merci à toi Dominique de nous faire partager vos joies et vos peines.Très bonne Année 2019 avec une bonne santé pour continuer à faire plein de choses passionnantes.
    Prochainement,vous recevrez de nos nouvelles ...par courrier postal!
    Affectueusement .

    Marie-Odile

  • Merci à toi Dominique de nous faire partager vos joies et vos peines.Très bonne Année 2019 avec une bonne santé pour continuer à faire plein de choses passionnantes.
    Prochainement,vous recevrez de nos nouvelles ...par courrier postal!
    Affectueusement .

    Marie-Odile

  • Merci cher Dominique pour ce partage vraiment riche ! Très belle année à vous et à votre amie.
    Avec toute mon amitié.
    Soeur Maryvonne

  • Un grand merci, Dominique, pour ce résumé de ce qu'a été votre vie en 2018. Décidément bien remplie, comme une vie de retraités, mais aussi pleine d'émotions. Merci de nous faire partager vos enthousiasmes et votre créativité.
    Tous mes voeux encore pour que la nouvelle année qui a chassé la vieille soit aussi épanouissante.
    Avec mes amitiés.

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